Les ventes de propriétés résidentielles au Québec ont connu une augmentation significative en janvier 2025, rapportée par l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). Cependant, l'offre ne parvient pas à répondre à la demande croissante, provoquant un retour de la surenchère sur le marché. Source:https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2025-02-07/immobilier-residentiel/les-ventes-et-les-prix-ont-bondi-au-quebec-en-janvier.
Augmentation des ventes résidentielles
En janvier 2025, les ventes résidentielles ont bondi de 36 % par rapport à janvier 2024, retrouvant un dynamisme semblable à celui des années avant la pandémie, constate l'APCIQ dans ses statistiques mensuelles. Ce regain d'activité s'observe sur l'ensemble du territoire québécois.
Facteurs influençant le marché
- Baisse des taux d'intérêt : Toujours dans l'article de La Presse, Charles Brant, directeur du service de l’analyse du marché de l’APCIQ, souligne la continuité d'une tendance initiée par une baisse rapide des taux d'intérêt. En effet, la Banque du Canada a annoncé, le 29 janvier dernier, une sixième baisse de son taux directeur à 3 %.
- Mesures gouvernementales : Plusieurs mesures facilitant l’accès à la propriété sont en vigueur depuis les Fêtes, soutenant cette dynamique.
Hausse des prix et surenchère
Bien que toutes les catégories de propriétés soient affectées, ce sont les maisons unifamiliales sur l’île de Montréal qui ont vu la plus forte hausse des ventes, augmentant de 55 %. Cependant, cette activité croissante engendre également de la surenchère, car le nombre de propriétés mises en vente ne suffit pas pour répondre à la forte demande.
- Le prix médian des maisons unifamiliales à Montréal est passé de 534 000 $ à 590 700 $, marquant une augmentation de 11 % sur un an.
- Dans les secteurs en périphérie de Montréal, les ventes se concluent encore plus rapidement.
Surchauffe immobilière à Québec
À Québec, le phénomène de surenchère est encore plus accentué. Le nombre de nouvelles inscriptions en janvier a atteint son plus bas niveau des 24 dernières années pour les immeubles à revenus et les maisons unifamiliales. En conséquence, le choix pour les acheteurs est fortement limité, poussant le prix médian des maisons unifamiliales de 360 000 $ à 405 000 $, soit une hausse de 13 %.
Malgré un léger repli de l’indice de confiance des consommateurs dû aux incertitudes commerciales, d’éventuelles nouvelles baisses de taux pourraient de nouveau dynamiser le marché immobilier, conclut Charles Brant.
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